mardi 25 avril 2017

AVR24 Inquisition, Pillorian, Valborg, Cobalt // Paris

Il est toujours "agréable" de s'infliger une petite soirée beumeu de temps-en-temps, surtout quand l'invitation est gagnée (merci Garmonbozia).

Cobalt, qui a sorti un plutôt bon disque de post-black-mais-du-coup-pas-que nous fait la surprise d'ouvrir la soirée pour un set assez court mais plutôt intense au regard de la prestation de son chanteur amateur de vin rouge à la bouteille et de poses théâtralement habitées... j'ai un peu pensé à un Fistula plus versé dans le prog-metal (version Tool, pas Dream Theater) que dans le sludge, et j'ai franchement bien aimé (ajoutez à ça un bassiste noir et un gratteux en tish "good night white pride" pour lever toute ambiguïté inhérente au style pratiqué, je me suis empressé d'acheter leur dernier cédé).

Les allemands de Valborg officient pour leur part dans un espèce d'indus-death moins primitif qu'il ne voudrait en avoir l'air, mais qui m'avait nettement plus bousculé dans la cave de la Cantine De Belleville en compagnie des copains de Danishmendt. Pas spécialement à leur place stylistiquement sur l'affiche, ça ne les a pas empêché d'envoyer ce qu'il fallait pour maintenir l'audience dans l'ambiance de la soirée.

La prestation de Pillorian sera celle qui m'a le moins emballé, peut-être à cause de leur style "à l'américaine" assez générique qui je crois est appelé "cascadian-black-metal", et qui pioche pas mal dans des ambiances atmosphériques et épique... super bien exécuté, "à l'américaine" donc, mais la fatigue aidant (une soirée avec 4 groupes de beute, ça use), et le son lui n'aidant pas ça m'aura pas captivé.

J'ai d'ailleurs bien cru que la fatigue aurait raison de ma motivation à revoir une des meilleures surprises de mon dernier HF, à savoir les deux pandas d'Inquisition, mais finalement non: le groupe faussement minimaliste reste super intéressant et nettement au-dessus de ceux qui auront joué ce soir. Le son est ENORME, la présence de Dagon qui se partage entre les deux micros de chaque côté de la scène assez magnétique, et même si on distingue à peine le batteur derrière son set et les panneaux ornementaux posés sur scène, on entend bien que le bonhomme ne s'économise pas. Si je n'écouterais probablement pas beaucoup le dernier album que j'ai acheté (la faute au coffret avec drapeau et patch inclus), il pourra toujours me servir le jour où je voudrais faire le vide dans l'apart, ou dans l'immeuble.




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