mercredi 11 septembre 2019

BOB CORN @ Chair De Poule le Mercredi 18/09/2019 - GRATOS (enfin à votre bon coeur)

Visuel par David Snug (on a la classe ou on l'a pas)

BOB CORN aka Bonnie Prince Billy en beaucoup plus cool et sympa (forcément il est italien) viendra mettre des paillettes dans nos oreilles mercredi 18/9 au Chair De Poule (bar hyper cool, ne serait-ce parce qu'il héberge ce concert organisé vaguement à l'arrache, il faut bien l'avouer...)

Bob Corn c'est ça et c'est surtout de l'amour avec une mini guitare:

https://upupaproduzioni.bandcamp.com/album/songs-to-the-wind-album-sold-out




jeudi 6 juillet 2017

MAI5 05/05: The Conformists / Porch / Harpon à l'Espace B

GTOK GTKO refait jouer The Conformists comme à la grande époque de VERY BAD C.O.P. (collectif des orgas parisiennes dont j'eu modestement fait partie), et en profite pour agrémenter l'affiche d'une vraie tête d'affiche américaine à la limite du mythique, et du all-star-band-noise-rock rémois HARPON, que je rate pour une bonne cause (ce qui ne m'empêche pas de me procurer leur disque vendu à un prix modique par leur très sympathique bassiste, déjà vu comme le batteur, chez TIELNICH).

J'arrive donc pour THE CONFORMISTS qui ont changé de chanteur (à moins que celui de l'époque des Instants Chavirés n'ait été un intérimaire?), mais pas de délire: le groupe joue toujours avec nos nerfs et prend le même malin plaisir à saccager des morceaux qui auraient tout de hits. C'est toujours assez captivant en live (mais je ne m'y risquerais pas beaucoup plus sur disque), mais l'anticipation de voir la tête d'affiche m'empêche d'en profiter à sa juste valeur.

Car ce soir c'est PORCH qui joue, et PORCH est probablement le premier groupe de noise-rock que j'ai jamais écouté, probablement avant même les groupes français des années 90. Explication: lycéen fan de Primus j'écoute tout ce qui se rapporte au groupe de Les Claypool, et tout ce qui sort sur le label Prawn Song, dont le premier et excellent album de Porch, dont Todd Huth guitariste convalescent (il nous avoue avoir fait une attaque quelques jours plus tôt sur une date dans un pays de l'est) est aussi le premier guitariste de Primate, plus tard devenu Primus, et reformé sous le nom de Sausage le temps d'un album. Bref, Porch c'est la classe et même le bassiste (qui aurait joué dans Today Is The Day) est adoubé par Les himself comme le meilleur bassiste de la Bay Area à l'époque. La classe donc, et même si le propos du groupe est devenu moins abrasif avec les années et les albums, virant même presque slow-core avec leur dernier album Walking Boss, je ne boude pas un plaisir encore démultiplié avec l'ajout inattendu du superbe Your Hair à la setlist. Le groupe ne vendant que des CD-r ou Walking Boss en vinyle (de couleur), c'est sur ce dernier que je jette mon dévolu en guise de souvenir en dur de la soirée.




vendredi 5 mai 2017

MAI4 Gravels (Louis Jucker & Charlie Bernath) • One Lick Less @CCS

Toujours un plaisir de revenir aux orgas EVT?EVL!, d'autant plus lorsqu'il s'agit de retrouver les splendides One Lick Less (merci Basile pour l'invite), et le fort talentueux Louis Jucker et son projet Gravels, surtout dans un lieu tel que le Centre Culturel Suisse.

C'est d'abord Louis Jucker qui à l'issue du concert d'Autisti m'avait chauffé sur le vernissage du premier disque de son coffret L'Altro Mondo, et l'ajout de One Lick Less en ouverture a définitivement fini de me convaincre de me rendre au CCS.

Les mots finissent par me manquer pour parler des prestations de One Lick Less, c'est toujours la grande classe (celle de l'élégance), dans ce style si particulier qui est le leur: encore un super moment, avec malgré tout la confirmation que je sens moins leur morceau à la guitare que ceux au pedal-steel (question d'habitude sans doute).

Le cabinet de curiosité dans lequel évoluent Louis Jucker et son acolyte de Gravels mérite à lui seul le coup d'oeil, et ce qu'en font les deux suisses confine au génie: voix, guitares, bandes, micro-contacts, instruments jouets (ou pas), et j'en passe et des plus obscures pour le béotien que je suis grâce auxquels Gravels nous offre une superbe prestation intimiste et pas dénuée d'humour, qui aux dires de Louis lui-même reprend "à 3 vaches près" le contenu de son fameux coffret, que cette fois je ne me serais pas privé d'acheter. Merci tout le monde c'était super (comme cela a été maintes fois rappelé pendant la soirée).

jeudi 4 mai 2017

MAI3 Concert/ Gonjasufi + Skrapez _ 3 mai _ Badaboum

"L'avantage quand tu vas à un concert de Gonjasufi en sortant du yoga, c'est que tu tu n'as pas besoin de te changer" me disais-je... GRAVE ERREUR, dès la mise en bouche prodiguée par Skrapez, on sent que la soirée va être tout sauf zen.

Le duo de machinistes qu'on imagine n’être qu'une simple première partie envoie de bonnes grosses instrus bien saturées fusionnant hip-hop, break-beat et drum & bass et à mille lieues des instrumentaux auxquels nous a habitué Gonjasufi, et pourtant... c'est ce même Gonjasufi qui investit discrètement la scène pour d'abord rajouter une couche de sons, puis finalement prendre le micro.

Le concert avait donc bien commencé, et durera en tout pas loin de 2 heures pendant lesquelles notre prof de yoga au look de clochard gangsta enchainera outre son morceau sur le dernier Gaslamp Killer, ou même une reprise de Dälek(?), pas mal de ses hits dont certains en solo (Ancesters et autres...), sans jamais se départir d'une énergie assez folle contrastant étonnement avec la nonchalance qu’il affiche sur disque.

Super concert, grosse bonne surprise, achats en masse (le premier en LP, et les deux derniers en cédés, ainsi que la dernière k7 de Skrapez)... merci aux nombreux concours que j'ai gagné , je crois que j'ai fini avec une dizaine d'invitations (la plupart remises en jeu, en espérant qu'elles auront profité à des gens qui auront autant apprécié que moi) :3

mardi 2 mai 2017

AVR28 Tonight - OTB Fest Nights - 28 & 29 April 2017 à Paris

Encore un OTB Fest sur deux jours, dont le visuel ne vous dira pas qui joue quand... qu'à cela ne tienne, c'est sur le vendredi que j'aurais jeté mon dévolu pour voir deux plateaux en tournées respectives collisionner au Gibus Live (auquel l'ajout de tireuses à bières manque toujours cruellement...).

Alors que je m'attendais à un quarté Céleste, Inter Arma, Oxbow, Sumac, et souhaitait surtout voir Oxbow clore la soirée, l'orga juge bon de faire jouer Céleste en tête d'affiche me promettant par la même un retour au bercail avec les poules (ou en tout cas avec la mienne).

J'étais assez curieux d'Inter Arma, que je ne connaissais pas plus que ça, tant leur metal moderne et postéiforme avait fini par faire parler de lui... mais en fait non c'est bien fait, ça joue bien, mais ça m'excite toujours pas.

Par contre Sumac (énième groupe d'Aaron Turner, cette fois entouré du bassiste de feu Botch et accessoirement Russian Circles et d'un batteur assez impressionnant), s’avère pour le coup nettement plus intéressant sur scène que sur disque (malgré le remplacement du bassiste par Joe Preston me semble-t-il?), faisant évoluer son post-metal monolithique vers une sorte de death-drone assez jazzy dans l'intention. Pas-mal-du-tout.

Quelle idée farfelue a pu passer à travers la tête de l'orga pour faire jouer Oxbow avant Céleste alors qu'en toute logique les français auraient très bien pu ouvrir la soirée? Que dire si ce n'est qu'Oxbow est un des groupes les plus intéressants du moment, mais qu'ils n'avaient rien à faire sur une affiche "death metal" (merci Fabien)?? Mais quelle mouche a donc piqué l'orga (encore!!!) pour priver le groupe de son rappel tant réclamé??? N'empêche c'est toujours la classe, et l'achat de leur dernier disque couplé au bouquin qui va avec aura justifié à lui seul le déplacement et la frustration...

Quant à Céleste c'est la 3 ou 4e fois que je (ne) les vois (pas): toujours dans le noir équipés de frontales, mais là ça passait vraiment pas.








jeudi 27 avril 2017

AVR21 Nous ne vieillirons plus ensemble

Très chouette vernissage d'une très sympathique artiste rencontrée à un concert de copains dans un (ex) haut-lieu de l'underground bellevillois: elle a de très jolis poings très bien moulés, de forts jolis doigts sertis dans des éponges teintes à l'encre de chine ou agrémentés de poils... un tas de trucs très beaux auxquels je n'ai pas tout le temps compris grand chose, mais mention spéciale aux branchies vernies sous cloche, à la peinture d'escargots aux coquilles dorées, et contre toute attente au tag de poils in situ.

Bon j'ai rien acheté mais j'ai malencontreusement laissé tomber un verre de rouge que j'ai tant bien que mal essayé de nettoyer, désolé si vous me lisez... (bon si les toilettes avaient pas été "occupées" de manière quasi continue j'aurais fait du mailleur boulot!)



AVR26 Isaac Delusion — Les 25 & 26 avril à l'Élysée Montmartre

Le mercredi c'est yoga, mais pas cette fois, grâce à l'ami 2312 (coïncidence, peut-être, mais surtout merci).

Isaac Delusion auront donc rempli 2 fois l'E-M avec leur fourre-tout macroniste (et un nouveau batteur): un peu pop, un peu rock, un peu électro, un peu funk, un peu disco, un peu dansant, un peu planant, un peu crooner, un peu soul, beaucoup Jimmy Sommervile et surtout très propre... ya rien qui dépasse et tout le monde s'y retrouve si on en juge par l'accueil triomphal qui leur est fait. N'empêche c'est pas mal, on peut pas leur enlever ça, et certains titres sont même très chouettes, mais ça m'en a un peu touché une sans faire bouger l'autre.

En première partie La Chica Belleville aura eu du mal à captiver l'audience malgré tout très polie avec son électro plutôt très sympa quoiqu'un peu plombée par un abus de chant pas toujours pertinent (en espagnol, faut aimer...), et la présence d'une ado en répète dans sa chambre.

Si fallait bien un concert sans achat de disques, ba c'était celui-ci...