Nouveau (fort bien)venu dans la famille des festivals de films "de genre" au sens large du terme, mais franchement plus "pointu" que ses aînés, le Sadique-Master Festival nous propose sur 3 jours (ou plutôt 3 soirs) une programmation "underground, déviante et extrême" (interdite au moins de 18 ans) pour la seconde année consécutive...
3 soirées donc, dont la nuit du samedi de 21h à 6h (passé l'âge de ces c******es), une double French séance le dimanche soir (déjà vu le premier court à Gérardmer, excellent au demeurant dans un style en effet extrêmement déviant), et la soirée du vendredi où je me suis donc rendu pour deux films... une vraie bonne bouffée d'air vicié et toxique comme il fait bon en respirer de temps en temps!
(Séance d’ouverture) 18h30 – Gudsforladt (2015) (Kasper Juhl) (- 16) (Drame psychologique/thriller) (Danois) (Exclusivité Européene) (95 minutes) (VOSTFR) + court métrage surprise
Le premier long-métrage est Danois mais aurait tout aussi bien pu être Norvégien tant il est black-metal dans l'esprit.
Alors que la forme (franchement très réussie pour ne pas dire virtuose dans le genre) se rapproche de ce que Nicolas Winding Refn proposait avec sa trilogie Pusher, le réalisateur Kasper Juhl nous raconte une histoire perverse et malsaine au possible: là où Refn se "contentait" de réalisme social trashisant, Juhl nous balance un film à la croisée des chemins aussi glauque que "réjouissant"... à voir (et à revoir!).
PS: petit bémol concernant le son pendant la projection, avec la présence d'un vilain buzz tout au long du film... heureusement corrigé pour la suite des hostilités.
S'en sont suivis des courts, dont un trailer réalisé pour le festival, un autre pour un film prometteur à venir (Cruelle Est La Nuit, un home-invasion à la Orange Mécanique qui se passe dans un club échangiste), et un dernier vrai court snuffo-humoristico-gore plutôt réussi.
22h - When the black birds fly (2016) (Jimmy ScreamerClauz) (-18) (Experimental/extrême/animation) (Américain) (Exclusivité Européenne) (105 minutes) (VOSTFR)
Le second long format de la soirée est un vrai OVNI (avec V pour Visuel), tout en animation criarde et psychédélique, qui réinterprète en partie le mythe de la Genèse... extrêmement difficile à appréhender (son épouvantablement fort j'ai du mettre des bouchons d'oreilles), aussi hallucinatoire que WTF: impossible d'avoir un avis tranché... à voir! (mais pas à revoir pour ma part...)
En bref, une super soirée et un vrai regret de ne pas avoir pu me frotter à la nuit du lendemain au cours de laquelle le prix des spectateurs a été projeté.
3 soirées donc, dont la nuit du samedi de 21h à 6h (passé l'âge de ces c******es), une double French séance le dimanche soir (déjà vu le premier court à Gérardmer, excellent au demeurant dans un style en effet extrêmement déviant), et la soirée du vendredi où je me suis donc rendu pour deux films... une vraie bonne bouffée d'air vicié et toxique comme il fait bon en respirer de temps en temps!
(Séance d’ouverture) 18h30 – Gudsforladt (2015) (Kasper Juhl) (- 16) (Drame psychologique/thriller) (Danois) (Exclusivité Européene) (95 minutes) (VOSTFR) + court métrage surprise
Le premier long-métrage est Danois mais aurait tout aussi bien pu être Norvégien tant il est black-metal dans l'esprit.
Alors que la forme (franchement très réussie pour ne pas dire virtuose dans le genre) se rapproche de ce que Nicolas Winding Refn proposait avec sa trilogie Pusher, le réalisateur Kasper Juhl nous raconte une histoire perverse et malsaine au possible: là où Refn se "contentait" de réalisme social trashisant, Juhl nous balance un film à la croisée des chemins aussi glauque que "réjouissant"... à voir (et à revoir!).
PS: petit bémol concernant le son pendant la projection, avec la présence d'un vilain buzz tout au long du film... heureusement corrigé pour la suite des hostilités.
S'en sont suivis des courts, dont un trailer réalisé pour le festival, un autre pour un film prometteur à venir (Cruelle Est La Nuit, un home-invasion à la Orange Mécanique qui se passe dans un club échangiste), et un dernier vrai court snuffo-humoristico-gore plutôt réussi.
22h - When the black birds fly (2016) (Jimmy ScreamerClauz) (-18) (Experimental/extrême/animation) (Américain) (Exclusivité Européenne) (105 minutes) (VOSTFR)
Le second long format de la soirée est un vrai OVNI (avec V pour Visuel), tout en animation criarde et psychédélique, qui réinterprète en partie le mythe de la Genèse... extrêmement difficile à appréhender (son épouvantablement fort j'ai du mettre des bouchons d'oreilles), aussi hallucinatoire que WTF: impossible d'avoir un avis tranché... à voir! (mais pas à revoir pour ma part...)
En bref, une super soirée et un vrai regret de ne pas avoir pu me frotter à la nuit du lendemain au cours de laquelle le prix des spectateurs a été projeté.
Hello Ocinatas,
RépondreSupprimerMerci d'avoir cité "Cruelle est la nuit".
Par contre, le court se déroule dans une villa, pas dans un club échangiste ;-)